EXTRAITS DES DEBATS DE LA SEANCE DU 21/09/1998
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98-3051 - Attribution d'une subvention de 21.000 F au Centre Social 'La Condition des Soies' pour l'organisation d'un CLSH Petite Enfance, dans le 1er arrondissement durant l'été 1998 (Division de l'Enfance - Service Activités Enfant Famille) (BMO du 13/09/1998, p. 1349)
Mme PUVIS de CHAVANNES Anne, rapporteur : Avis favorable de la Commission.
Mme PESSON Alexandrine : Nous nous réjouissons de la subvention accordée au Centre Social de la Condition des Soies, mais je voudrais intervenir sur le Centre social de Ménival. La fermeture d'un équipement dans un quartier comme Ménival est déjà en soi, un événement injuste et ressenti douloureusement.
Si un cabinet d'audit a pu dire que certains secteurs du 5e arrondissement avaient des non besoins sociaux, on espère, tout de même, que ce n'est pas ce critère qui a été retenu pour fermer le Centre social de Ménival. Mais la méthode suivie pour cette fermeture programmée est encore plus contestable.
Au départ, il y a le non respect du contrat enfance par la Ville de Lyon et de ce fait, par la CAFAL.
Ensuite, nous rappelons que le Centre Social n'a rien coûté à la Ville de Lyon en investissement initial et en entretien. On est donc loin d'un gouffre financier, surtout en regard, si on en tient compte, du service rendu.
Pourtant le Centre social a semble-t-il été très vite condamné et ses responsables écartés.
M. LE MAIRE : Madame, nous ne traitons pas de Ménival, excusez-moi !
Mme PESSON Alexandrine : Mais je peux quand même intervenir ?
M. LE MAIRE : Nous en avons déjà parlé. Tout le monde sait exactement ce qu'il faut penser de cette affaire !
Mme PESSON Alexandrine : Je regrette, Monsieur le Maire !
M. LE MAIRE : Excusez-moi, mais nous avons encore beaucoup de dossiers à traiter, Ménival viendra en son temps si jamais nous avons besoin d'en discuter à nouveau.
Mme PESSON Alexandrine : Les habitants de Ménival jugeront, Monsieur le Maire !
M. LE MAIRE : Mais vous pouvez le leur dire, et pour Ménival, nous pouvons très bien répondre à un certain nombre de choses qui se disent. Là aussi, j'invoquerai ce que disait Mme Geffroy tout à l'heure. Ils sont tous, toujours en train de protester. Il y a un moment où on n'en peut plus.
Mme PESSON Alexandrine : Il y avait des raisons, Monsieur le Maire !
M. LE MAIRE : Mais non, Madame !
Mme PESSON Alexandrine : Le dépôt de bilan n'était pas fait que, déjà, on se répartissait les tâches du Centre social de Ménival. En même temps, M. l'Adjoint délégué aux MJC rencontrait les représentants de la MJC de Ménival pour se répartir les activités. Ils ont aussi demandé une réunion, comme le Centre Social de Saint Just, qu'ils n'ont pas obtenu.
Alors, si vous pouvez nous dire pourquoi il y a 36 poids et 36 mesures, nous comprendrons !
M. LE MAIRE : Il n'y a pas 36 poids et 36 mesures !
Mme PESSON Alexandrine : Il y en a eu, Monsieur le Maire.
M. LE MAIRE : Nous avons traîné l'affaire de Ménival, il fallait y mettre un terme.
Mme PESSON Alexandrine : Elle a été traitée avec mépris, Monsieur le Maire.
M. LE MAIRE : Je mets aux voix les conclusions de mon rapport. Il n'y a pas d'opposition ? Elles sont adoptées.