EXTRAITS DES DEBATS DE LA SEANCE DU 22/03/1999

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(Voir délibération)

 

99-3619 - Lyon 1er - Révision de la Zone de Protection du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager (ZPPAUP) des Pentes de la Croix Rousse - Avis sur le projet (Division de l'Aménagement Urbain - Service de la Coordination Urbaine) (BMO du 14/03/1999, p. 384)

M. BUNA Gilles, rapporteur : On s'est penché longuement sur les sanitaires, où je me suis imposé un devoir de réserve. Avis favorable de la Commission pour ce dossier.

M. FOURNEL Yves : Sur la ZPPAUP, je crois qu'il est important de relever l'impact positif de ce qui a été fait et réalisé depuis son instauration, ce qui montre qu'il est nécessaire de ne pas baisser la garde en terme de protection de ce site. Mais il y a aussi nécessité de tenir compte de l'évolution de la Ville, de la montée de problèmes importants et aussi d'un certain nombre d'opérations qui s'avèrent nécessaires. Je citerai la Maison de retraite de la rue du Bon-Pasteur pour laquelle il faut réadapter le règlement pour sa réhabilitation, la nécessité, suite au départ de l'Hôpital Saint-François d'Assises, de revoir, également, ce site important du haut des Pentes, mais aussi d'affiner le règlement concernant les hauteurs ou les ascenseurs, dans la mesure où des blocages importants de projets se sont révélés, en particulier pour les personnes âgées.

Ceci dit, la préparation de ce dossier et la concertation préalable, si elles ont donné lieu à un certain nombre d'améliorations du projet, laissent, quand même, en suspens un certain nombre de questions importantes. Je voudrais soulever, par exemple, la préservation de la possibilité de réaliser des parcs résidents, ce qui nécessite, sur toute une série de sites identifiés, de ne pas instaurer des règles qui les rendent impossibles. Il ne s'agit pas, à travers la ZPPAUP, d'autoriser les constructions, mais au moins de ne pas les empêcher -et je pourrais citer des exemples concrets, mais cela prolongerait le débat et je ne le ferai pas-. Nous avons déjà adressé une série de propositions précises aux services concernés. Il y a également nécessité, pour toute une série de mesures qui ont été reportées sur le Plan d'Occupation des Sols, d'avoir un réel suivi de ces prescriptions et de façon à ce que l'on n'ait pas de mauvaises surprises par la suite.

Je terminerai en rappelant les problèmes que peuvent poser, en terme de développement économique, certaines prescriptions sur la protection des rez-de-chaussée et, là, je crois que nous n'avons pas encore trouvé la bonne solution. Par exemple, en terme de mesures de sécurité physiques à ce sujet. Nous n'avons pas encore la bonne prescription qui favorise un réel développement économique sur les pentes de la Croix-Rousse.

Je terminerai en évoquant la situation de l'école des Beaux-Arts puisque la prescription proposée dans la ZPPAUP pour l'avenir de l'école et ses cyprès, est de la couper en deux pour ouvrir la perspective sur l'église du Bon Pasteur. Si on veut être cohérent et logique avec cette prescription, il sera nécessaire d'engager une réflexion sur l'avenir et la localisation de l'école des Beaux Arts. Je souhaite que, lorsque le dossier reviendra en séance et, suite à l'enquête publique et à la concertation qui doit s'ouvrir avec les habitants, nous puissions revenir sur ces différentes questions qui sont importantes par rapport à l'avenir des Pentes.

M. LE MAIRE : Je mets aux voix les conclusions de mon rapport. Il n'y a pas d'opposition ? Elles sont adoptées la majorité.

(Le Groupe Lyon Fait Front - Front National s'est abstenu.)